Interviews Flash – Par les Éditions de l’Onde
Manuel Durand-Barthez, bonjour. Votre livre De Tunis au Bosphore va sortir aux Éditions de l’Onde.
Pouvez-vous vous présenter ?
70 ans, marié, universitaire retraité, toulousain et parisien, ancien professionnel de l’information scientifique et technique et simultanément chercheur dans les domaines historique et littéraire.
Votre livre en quelques mots ?
Le jeune royaume d’Italie traverse à la fin du XIXème siècle une crise économique profonde impliquant d’importants mouvements migratoires. L’éviction par les Français des Italiens de Tunisie contraint ceux-ci à faire la guerre aux Turcs (1911-1912) pour investir un espace encore vacant, aride et peu convoité : la Libye, et ce faisant, affaiblir l’Empire ottoman. Affaiblissement qui conduit à ouvrir la porte aux Balkans en mal d’indépendance, à provoquer les guerres balkaniques en 1912 et 1913, puis l’attentat de Sarajevo en fin de parcours, avant la détonation d’août 14.
Qu’est-ce qui vous a donné envie d’écrire?
J’ai perçu dans ce schéma un mécanisme d’horlogerie, la chute progressive d’un château de cartes, la décomposition d’un puzzle et en même temps la sensation d’un vertige, attisée par la grande similitude de ces événements avec la géopolitique d’aujourd’hui. Les événements évoluent et s’alignent comme les personnages d’un roman, comme des pions sur un échiquier, ils seraient presque dotés en soi d’une psychologie propre qui nous ressemble.
Quand, où et comment écrivez-vous ?
Dans le flux du temps qui m’est donné, animé par l’enchaînement de mes découvertes, comme si je déroulais un fil d’Ariane, souvent très tard en soirée.
Pourquoi avoir choisi les Éditions de l’Onde ?
Un dialogue et un suivi attentifs dans la conception, un interlocuteur professionnel fiable, la garantie d’un parcours sûr et bien orienté vers une publication et une diffusion de qualité.
Quels sont vos livres ou auteurs favoris ?
Les atlas de toute époque, le théâtre, des livres d’art… Et puis l’Histoire, bien sûr, essentiellement contemporaine.
Merci.