Au sujet de Louis, Henriette Rogué

Quoi de plus normal, ayant l’histoire en intérêt permanent, que de vouloir éclairer le tragique parcours de Louis-Marie Morvan, poilu de la Grande Guerre, « disparu au combat » dans la funeste bataille de l’Aisne, le 5 mai 1917 ?

Un tout jeune homme, un parent, dont le sort, jamais accepté, se murmurait en famille. S’imposent alors le besoin de le replacer dans son milieu d’origine, le monde rural de la Bretagne du sud, et celui de l’accompagner dans les trois régiments d’infanterie successifs auxquels il fut rattaché.

Louis-Marie nous entraîne des champs de bataille de Champagne (automne 1915) à Verdun (printemps 1916), à ceux de la Somme (été et automne 1916) jusqu’à ce terrible Chemin des Dames d’avril et mai 1917.

D’innombrables questions surgissent sur les affres indicibles de la vie du troupier en tranchées de première ligne et, bien sûr, sur la pire des fins qu’il y risquait : « disparaître ».

Henriette Rogué fut professeur d’histoire-géographie en banlieue parisienne puis dans la capitale. Ayant précédemment porté son regard sur la banlieue proche, puis sur le xviii^e siècle (Romainville dans l’Histoire ; Les Ségur, hommes de guerre, courtisans et seigneurs de Romainville au xviii^e siècle), c’est l’histoire familiale qui suscite ici son intérêt, pour le parcours tragique de Louis-Marie Morvan, fantassin de la Grande Guerre.

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