Interviews Flash – Par les Éditions de l’Onde
Bernard Rumweiss, bonjour, votre livre Le peintre des tropiques sort début 2023 aux Éditions de l’Onde.
Pouvez-vous vous présenter ?
J’ai été créateur et chef de micro-entreprises dans le monde de l’informatique décisionnelle.
En parallèle j’accompagne bénévolement, depuis plus de vingt ans, des personnes de tous âges et tous profils dans leur recherche d’un premier emploi ou d’une reconversion.
Les hasards de la vie m’ont mené dans de nombreux pays, dont certains — Cameroun, Russie, Sénégal, Ukraine, Canada, Inde — nourrissent mon roman.
Votre livre en quelques mots ?
Un village de Bourgogne est sauvé d’un inéluctable déclin par l’afflux de visiteurs venus admirer, au musée, un tableau d’un « Peintre des Tropiques », qui atteint une soudaine et bienvenue renommée internationale.
Alors quand un expert détecte que cette toile a été volée et remplacée par une copie parfaite, c’est tout l’avenir du village qui est compromis.
Le conservateur du musée, sa fille, le maire, et un lieutenant de gendarmerie, tentent de résoudre cette énigme, mais sans ébruiter le vol, pour éviter de renvoyer le village à son déclin. Un travail d’équilibriste !
Ils chercheront à reconstituer la vie de ce peintre grand voyageur. Cela les conduira jusqu’au Musée National des Beaux-Arts du Québec, tout en gardant un œil sur le Kazakhstan et des statuettes indonésiennes.
Le récit entrelace les chemins de personnages que rien ne prédestinait à se rencontrer, et conjugue art, amour, et amour de l’art, avec un regard empreint de générosité, d’humour, et de tendresse.
Qu’est-ce qui vous a donné envie d’écrire?
J’ai eu depuis toujours le goût d’écrire. J’ai publié 9 livres sur l’informatique, le chômage et la recherche d’emploi, et sur la relation clients.
Mais je ne sais toujours pas comment m’est venue l’envie d’écrire une fiction.
Mon premier roman se déroulait en Afghanistan. L’assassinat du commandant Massoud et les attentats du 11 septembre 2001 ont tué dans l’œuf ce projet, qui est toujours dans mes tiroirs.
Je ne saurai jamais ni pourquoi ni comment, 20 ans plus tard, l’idée d’un roman tout de bienveillance et d’amour s’est imposée à moi. En deux nuits toute la trame du Peintre des Tropiques s’est installée … écrire le livre a été un bonheur de chaque instant.
Quand, où et comment écrivez-vous ?
L’inspiration me vient le plus souvent la nuit, dans un état demi-éveillé qui confine au rêve, qui m’a permis, tout au long de ma vie, de résoudre bien des problématiques tant professionnelles que personnelles. L’écriture vient ensuite d’elle-même, directement à l’ordinateur, et elle évolue au fil de nombreuses relectures et retouches.
Pourquoi avoir choisi les Éditions de l’Onde ?
Chercher un éditeur est un marathon épuisant, mes livres précédents m’en avaient donné l’amère expérience. En 2021, les éditeurs étant submergés par la vague de manuscrits engendrée par le confinement du Covid, ce fut pire encore.
Me faire publier à compte d’auteur ne me tentait pas, mais j’ai voulu explorer cette piste..
La réponse des Éditions de L’Onde a été très rapide, le contrat simple et carré, le contact direct et chaleureux. Je n’ai hésité qu’une journée … et ne le regrette pas.
Quels sont vos livres ou auteurs favoris ?
Comme mes goûts musicaux, mes goûts littéraires sont hétéroclites : romans, problèmes de société, études politico-économiques, travaux sur la diversité et le vivre ensemble.
Les auteurs qui me viennent à l’esprit ? Malraux ; Jean-François Deniau ; Edmond Rostand ; Léonora Miano ; Nassim Nicholas Taleb, Françoise Giroud, Lilian Thuram, et bien entendu Marcel Pagnol.
Merci Bernard Rumweiss.